"Qu'est ce que je fais ici ?..." 

ce fut la première chose que se demanda Kimi quand elle se réveilla dans le bureau du proviseur. Ah oui! elle s'était endormie pour la seconde fois de la journée... Il faut dire que sa voisine, une petite blonde rondouillarde, a une fâcheuse tendance a bercer Kimi, en lui racontant sa vie 24h/24, et au bout de 3 heures de lutte acharnée contre les paupières de ses yeux et de tripotage de stylo, Kimi finissait par craquer et tombait raide morte sur sa table. Elle s'était réveillée à la fin du cours pour foncer chez le proviseur du lycée histoire de lui signaler qu'elle ne serai pas là demain, ni les jours qui suivent... Puis elle s'était ré-endormie dans la salle d'attente du proviseur, M. Honda. 

"—Melle Del Noichi, allez vous bien?"

Aaah... il n'y a rien de mieux pour se réveiller que la voix criarde de la secrétaire personnelle du ledit proviseur; Tu parles d'un délire, mais il fallait absolument que Kimi se rende auprès du proviseur sinon elle allait encore se faire étriper.

"—H.... je suis réveillée, mais il faut que je voie M. Honda en urgence... ;

—Oh... La secrétaire eut l'air embarrassée; vous dormez depuis 2 heures, alors Hiromatsu est parti." 

H... Depuis quand la vieille appelait le proviseur par son prénom?! Enfin, ce n'était pas la première des préoccupations de Kimi qui, pommée comme pas deux, ne savait plus quoi faire... 

"—Bien... Ce n'est pas grave je le verrais demain, hein? ;

—B...B... Bien sur, vous ne voulez pas rester plus longtemps? Je vous ferais du thé ;

—Non merci, Au revoir!"

En vitesse, Kimi attrapa son sac et dégagea en vitesse, elle avait un peu pitié de la secrétaire et du fait qu'elle passe ses journées seules à son bureau, mais elle n'avait aucune envie de devoir écouter ses commentaires sur la mauvaise alimentation chez les jeunes, ou ce qu'elle avait fait le week-end dernier. Elle avait eu sa dose avec sa voisine.

∗

Vu sous cet angle, Kimi aurait pu être une fille tout à fait normale, si seulement sa vie n'avait pas été gachée par une seule chose: Le cancer. Gravement atteinte au coeur, elle n'avait ni famille, ni amis pour la consoler, à part un grand père qui ne savait a peine plus marcher. Ses parents l'avaient laissé seule à 10ans après l'Incident.

Donc, ce soir là, comme bien d'autres, elle rentra chez elle. Elle sonna à la porte d'une vieille maison jaunie par le temps;

"—BLAM! BLAM! Papy Rus, ouvre s'il te plait! J'ai la dalle! ;

—Oh... oui oui ma fille... je t'ouvre..." fit une voix gâtée derrière la grande porte de bois.

La porte s'ouvrit sur un vieillard de 80 ans, un peu gros; c'était le grand-père de Kimi. Celle-ci entra et fonça direct dans sa chambre.

"—N'oublie pas de faire ta valise! ;

—Oui, ne t'inquètes pas" fournit Kimi en guise de réponse.

Bleh... c'est fatiguant... Kimi boucla sa valise et s'endormit aussitôt sur son lit.

Le lendemain, Kimi se leva et dit au revoir à son grand père, il avait toujours été la pour la soutenir, il allait lui manquer. Puis elle sortit et se dirigea vers la gare.

Dans la train, les va et viens des hôtesses en chemises bleues et pantalons gris ultra-serrés devenait de plus en plus flou.... Elle sortit un portable de sa poche et composa un numéro;

" Bonjour, vous êtes bien au 06 XX XX XX XX l'ancien numéro de Mari Del Noichi, Fit une voix mécanique, actuellement ce numéro n'est plus attribué, soit l'ancien propriétaire a changé de numéro et vous pouvez le joindre a partir du centre de contrôle Hasachi Tokyo, soit il a changé d'opérateur et nous ne pouvons rien pour vous. pour appeler le centre de contrôle tapez 1, Pour joindre l'opérateur tapez. . . ————————— clic ————————————

Kimi raccrocha, elle avait envie de pleurer;

"—Mari..... Tu est vraiment morte...... Non, tu ne l'est pas, tu est la! et puis, soudainement prise par un élan de tristesse et de colère, Kimi se met a crier dans tout le wagon; NON ! COMMENT TU AS PU ME FAIRE ÇA! CE N'EST PAS DE MA FAUTE!"

Les hôtesses, averties par le bruit de ses hurlement—enfin, qui ne le serai pas, elle criait super fort— l'embarquèrent dans la zone du personnel.

"—Melle, calmez vous, votre destination est.... n'ayant pas de réponse, elle se tourne vers sa coéquipière qui fouille dans ses papiers. 

—Kyoto, 13, elle est bientôt arrivée"

Kimi se calma au bout de 3 sachets d'aspirine et 5 calmants. Morte de honte, elle alla s'excuser auprès des passagers du train. Enfin, au bout de 20 longues minutes, elle descendit du train. A sa suite, une fille aux cheveux rose bonbon descendit et la reluqua de la tête au pied d'un coup d'oeil puis elle lâcha tout haut:

"—saletés de gamines de la section psychiatrique! Puis elle fonça tout droit vers la gauche.

—elle me parlait? se demanda Kimi.... Quelle peste, on dirait presque Hikamu, la peste de notre classe...."

Remarquant un panneau où il était indiqué laboratoire psychiatrique, elle se dit que la Hikamu-Bis l'avait pris pour une malade mentale, en même temps, vu sa magnifique prestation de hurlement dans le train, il n'y avait pas de quoi s'étonner. Elle fonça alors dans la direction opposée pour ne pas se ramasser d'autres remarques. Soudainement une main se posa sur son épaule et une voix résonna dans son dos:

—Tu viens faire un tour avec moi Baby ♥ ?

Kimi se retourna d'un coup, devant elle se dressait un grand brun avec des vêtements "spéciaux" aux sens propre du terme. Sa première pensée fut que c'était un gars de la section psychiatrique qui s'était perdu. 

—Hem... Tu vas bien, tu t'est perdu? Tu est bien de lz section psychiatrique? Je oeux te raccompagner jusqu'a ton bloc si tu veux.

—Hein? Fit le garçon. Moi?

—Oui, toi. 

—Quooi!!!!! Répète un peu pour voir!

Kimi tourna la tête l'air exaspéré, qu'il oit un peu dérangé c'est normal mais de là à lui faire répéter cinquante mille fois la même chose, elle n'en avait aucune envie. Bon. Elle se résigna et lâcha:

—C'est la dernière fois que je le dis —ce n'est que la deuxième mais j'aime pas me répéter— Je résume la situation, tu est perdu, tu voulais rejoindre ton bloc psychiatrique mais tu t'est trompé de côté. Je peux te raccompagner si tu veux.

—Oh... Sorry ma beauté fatale t'a rendue folle... NoNoNoNoNo!! Comment tu as pu me confondre avec Trucs!

Bah... approximativement, Il portait encore son pyjama. Kimi s'apprettait à lui faire remarquer que c'était pourquoi elle l'avait pris pour un mec de la section psychiatrique quand un voix dans son dos le fit à sa place:

—C'est parce que tu en as tout l'air Usui! Tu porte encore ton pyjama!

—Maria! Qu'est ce que tu fais ici? 

Ah. L'idiot de service s'appelait donc Usui. Et la fille qui venait d'intervenir s'appelait Maria. Tiens c'était cheveux roses.

—Tiens! La fille venait de la remarquer, tu n'est pas un Psychos!

—Psy... Quoi?

Décidément, ils étaient tous aussi tarés ici. Mais la fille avait plutôt l'air vulgaire que stupide, loin de là.

—Tu ne sait même pas ce que c'est. j'avais raison tout à l'heure; tu est stupide.

— Merci bien je peux passer? 

—Non.

Hem... Pourquoi donc? Kimi l'appelerait désormais Pink Girl Maria lui allait mal, c'était un nom bien trop beau pour elle.

—Maria, laisse tomber. 

C'est bon, Kimi allait mourir, encore une personne suspecte. Non même pas. Quelqu'un de normal; un grand blond. Maria devint rouge comme une tomate;

—D'accord, mais c'est bien parce que c'est toi Tsubasa. Hein? Elle se tourne vers Kimi qui était morte de rire par sa réaction, Ne va pas te faire de fausse idées.

Le dénommé Tsubasa en profite pour s'éclipser en direction du supermarché. Suivit par un Maria perdue:

— Attend moi! Tsubasa!!! Atend moi !!!!

—Peuh..... Aucune virilité ce mec! Et en PPlus IL ARRIVE A APPATER MARIA !!!!! M'énerveeeeeeeuh

Kimi s'en alla, mieux vallait éviter de se frotter aux colère de ce pauvre gars... A peine eu-t-elle fuit sa sphère de colère qu'elle reçut un ballon en pleine figure......... 

—Oh désolé... Je t'ai tiré dessus. Ca va? 

—Oui merci. elle regarda l'inconnu qui lui tendait la main, un joueur de foot.

—Je t'ai tiré dessus sans faire exprès fit- il avec un indéniable accent français. Pour compensation on peut t'accompagner en cours, nous aussi on doit y aller.

—Nous?

—Je suis là aussi. Bonjour. Grinça quelqu'un.

—Oh Kuroko. C'est vrai que elle ne t'avait pas vu... Il se tourne vers Kimi; Moi je suis Léo et lui c'est Kuroko. Enchantée! 

Le footballeur avait l'air moins en colère que son ami. Il devait être le fils d'un riche chef d'ebtreprise, Kimi avait l'oeil pour ça.

—D'accord.

ls se dirigèrent vers un grand bâtiment. Puis ils parcourirent des couloirs immenses, il y en avait tellement... La dernière envie de Kimi était de s'y perdre, le premier jour, c'est un peu embêtant. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi on avait proposé de l'accompagner.

Arrivés dans la salle de classe, elle vit un monde pas possible devant la porte. Dès qu'ils virent Léo, ils se jetèrent sur lui. 

—Léo, mon amour! je t'ai fait des chocolats

—Et moi un bentô pour que tu puisse manger à ta faim

—Une photo!

—Tu me trouve comment? 

—Tu nous a manqué!!!

A sa grande surprise elle constata que Tsubasa avait son fan club à lui aussi: des filles particulièrement classes, et ... Usui, ce pervers: des filles ultra maquillées et avantagées lui faisaient des calins. Seul Kuroko était sans admiratrice, en même temps il n'avait pas trop l'air abordable: Il regardait toutes les filles d'un air .... flippant. >: Tout juste s'il y avait un aura nor qui s'étendait tout autour de lui. Bon... et bien il avait l'air de détester les filles.

Quand soudainement son regard s'arrêta sur une fille au fin fond de la classe. Qui était-ce, Kimi n'en savait rien. Elle murmura juste;

—Mari...

Avant de s'écrouler par terre